A l’image de ce qui s’est fait à Paris (si on exclut les chefs d’état), ce sont bien les « proches » des victimes qui ont défilé en tête du cortège ruthénois qui a rassemblé près de 16.000 personnes, dimanche, pour la grande marche républicaine.
Ainsi, des représentants de la presse, notamment Christian Teyssèdre, des caricaturistes, comme Monique Bultel-Herment, ou encore de farouches démocrates, comme Jean-Louis Chauzy (rappelons que lui qui qualifiait Teyssèdre de Poutine a réussi à réveiller la flamme démocrate qui sommeillait en lui).
Comme dans toute la France, leurs motivations étaient différentes, mais leur but le même : s’indigner, défendre la liberté de la presse, afficher l’égalité des citoyens dans la République, et promouvoir la fraternité qui nous unit tous.
Bref, ils étaient tous là, ou presque, pour être sur la photo guider le bon peuple et affirmer que, non, on n’a même pas peur.
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